2015年广西民族大学考研专业课试题820法国文学与文化.doc
广 西 民 族 大 学2015年硕士研究生入学考试初试自命题科目试题(试卷代号:A卷)科目代码: 820 科目名称: 法国文学与文化 适用学科专业: 法语语言文学 研究方向: 法国文学 命题教师签名: 考生须知1 答案必须写在答题纸上,写在试题上无效。2 答题时一律使用蓝、黑色墨水笔作答,用其它笔答题不给分。×××试题册 共 页 第1页3 交卷时,请配合监考人员验收,并请监考人员在准考证相应位置签字(作为考生交卷的凭证)。否则,产生的一切后果由考生自负。Partie A. Culture française.I. Cochez vrai ou faux. (10 %)1. Paris et les départements environnants forment la plus importante agglomération dEurope.2. Les Français sont fermés aux médecines parallèles.3. Les retraités sont ceux qui peuvent dépenser le plus.4. Les Français payent un impôt sur leur habitation qui sappelle la taxe dhabitation.5. La France est le premier pays investisseur à létrangers.6. Michelin construit essentiellement des bateaux pneumatiques.7. Le restaurant La tour dargent sappelle ainsi car il est situé en haut de la tour Montparnasse.8. En général, les Français dînent devant le journal de 20 heures.9. Les récompenses du cinéma français sappellent les Césars en hommage à lempereur romain.10. Comme pour le cinéma, une cérémonie de récompenses a lieu, chaque année, ce sont les Victoires de la musique.II Répondez aux questions: (20 %)1. Quest-ce quun nom à particule?2. Que veut dire “lunion libre”?3. Que veit dire lexpression “le troisième âge”?4. Quelle mer sépare la France de lAfrique?5. Combien est-ce quil y a de régions en France?6. Citez deux départements doutre-mer de France.7. Quest-ce quune bourse?8. Est-ce que toutes les personnes qui vivent et travaillent en France peuvent bénéficier du remboursement des visites médicales?9. Citez un nom du journal des sports de France.10. Qule événement historiaue fête le 14 Juillet?Partie B. Littérature française.I Expliquez les termes suivants: (25 %)1. existentialisme2. Chateaubriand3. Les Misérables4. roman-fleuve5. Le Petit PrinceII. Dites si ces affirmations sont vraies ou fausses ? (20 %)1. Clément Marot est un poète de Cour du XVIIe siècle .2. La critique structuraliste est beaucoup influencé par Roland Barthes.3. Le XVIIe siècle représente lâge dor du théâtre. 4. André Malraux est un écrivain dengagement.5. Le surréalisme présente les formes dordre et de conventions logiques, morales et sociales.6. Voltaire incarne lesprit de renaissance du son siècle.7. Eugène Ionesco fait parti du nouveua roman.8. Le premier demi-siècle du XVIIIe siècle se place sous le signe de la sensibilité préromantique.9. Le théâtre de l'absurde est un groupement artistique stable.10. François Mauriac a refusé le prix Nobel de littérature.III. Expliquez et commentez la doctrine de Jean-Paul Sartre : “L'existence précède l'essence”.(20%)IV. Extrait du Vendredi ou les Limbes du Pacifique. (30%) Larbre était un grand navire Ce matin-là pourtant, il se trouvait au pied du plus haut de ces arbres, et plongeant le regard dans la profondeur de sa ramure, il calculait quil ne devait pas avoir moins de cent cinquante pieds1 de haut. Après plusieurs jours de pluie, la fraîcheur du matin annonçait un retour du beau temps. La forêt fumait comme une bête, et dans lépaisseur des mousses dinvisibles ruisseaux faisaient entendre un ramage inhabituel. Toujours attentif aux changements quil observait en lui-même, Robinson avait noté depuis plusieurs semaines quil attendait désormais chaque matin le lever du soleil avec une impatience anxieuse et que le déploiement de ses premiers rayons revêtait pour lui la solennité dune fête qui, pour être quotidienne, nen gardait pas moins chaque fois une intense nouveauté.Il empoigna la branche la plus accessible et sy hissa sur un genou, puis debout, songeant vaguement quil jouirait du lever du soleil quelques minutes plus tôt sil grimpait au sommet de larbre. Il gravit sans difficultés les étages successifs de la charpente avec limpression grandissante de se trouver prisonnier - et comme solidaire - dune vaste structure, infiniment ramifiée, qui partait du tronc à lécorce rougeâtre et se développait en branches, branchettes, tiges et tigelles, pour aboutir aux nervures des feuilles triangulaires, piqnantes, squamiformes2 et enroulées en spirale autour des rameaux. Il participait à lévidante fonction de larbre qui est dembrasser lair de ses milliers de bras, de létreindre de ses millions de doigts. A mesure quil sélevait, il devenait sensible à loscillation de larchitecturale membrure dans laquelle le vent passait avec un ronflement dorgue. Il approchait de la cime quand il se trouva soudain environné de vide. Sous leffet de la foudre, peut-être, le tronc se trouvait écuissé3 en cet endroit sur une hauteur de six pieds. Il baissa les yeux pour échapper au vertige. Sous ses pieds, un fouillis de branches disposées en plans superposées senfonçait en tournant dans une étourdissante perspective. Une terreur de son enfance lui revint en mémoire. Il avait voulu monter dans le clocher de la cathédrale dYork. Ayant longtemps progressé dans lescalier raide et étroit, vissé autour dune colonnette de pierre sculptée, il avait brusquement quitté la rassurante pénombre des murs et avati émergé en plein ciel, au milieu dun espace rendu plus vertigineux encore par la lointaine silhouette des toits de la ville. Il avait fallu le redescendre comme un paquet, la tête enveloppée dans sa capeline4 décolier. Il ferma les yeux et appuya sa joue contre le tronc, seul point ferme dont il disposât. Dans cette vibrante mâture, le travail du bois, surchargé de membres et cardant5 le vent, sentendait comme une vibration sourde que traversait parfois un long gémissement. Il écouta longuement cette apaisante rumeur. Langoisse desserrait son étreinte. Il rêvait. Larbre était un grand navire ancré dans lhumus6 et il luttait, toutes voiles dehors, pour prendre enfin son essor. Une chaude caresse enveloppa son visage. Ses paupières devinrent incandescentes. Il comprit que le soleil sétait levé, mais il retarda encore un peu le moment douvrir les yeux. Il était attentif à la montée en lui dune allégresse nouvelle. Une vague chaleureuse le recouvrait. Après la misère de laube, la lumière fauve facondait souverainement toutes choses. Il ouvrit les yeux à demi. Entre ses cils, des poignées de paillettes luminescentes étincelèrent. Un souffle tiède fit frémir les frondaisons. La feuille poumon de larbre, larbre poumon lui-même, et donc le vent sa respiration, pensa Robinson. Il rêva de ses propres poumons, déployés au-dehors, buisson de chair purpurine7, polypier8 de corail vivant, avec des membranes roses, des éponges muqueuses9. Il agiterait dans lair cette exubérance délicate, ce bouquet de fleurs charnelles, et une joie pourpre le pénétrerait par le canal du tronc gonflé de sang vermeil.Du côté du rivage, un grand oiseau de couleur vieil or, de forme losangée, se balançait fantastiquement dans le ciel. Vendredi exécutant sa mystérieuse promesse faisait voler Andoar10. Michel Tournier: Vendredi ou les Limbes du Pacifiques, Ed. Gallimard, 1967Notes1. Environ cinquante mètres 2. En forme décailles 3. Eclaté4. Chapeau à larges bords. Ici, on pense plutôt à une cape.5. Peignant, démêlant, comme de la laine.6. Terreaux.7. De couleur pourpre.8. Squelette calcaire formé par le corail.9. Sécrétant du mucus.10. Nom du bouc de Robinson, mort récemment, et que Vendredi a promis de faire voler. Il vient dutiliser sa peau pour fabriquer un cerf-volant. Repondez aux questions suivantes :1. Il participait à lévidente fonction de larbre. ses millions de doigts. il se trouva soudain environné de vide. un grand oiseau de couleur vieil or.2. A quoi est-ce que la fin du troisième paragrphe renvoie symboliquement?3. Quelle est la fonction du champ lexical de lélévation: se hisser, grimper, gravir, se développer, sélever, monter, etc?4. Montrez que le texte se présente comme lexpression dun profond désir de fusion avec la nature.5. Commentez le troisième paragraphe du texte. V. 试论法国十九世纪上半叶文学主流,并选取其中一部代表作进行分析。(中文回答)(25 %)第 4 页 共 4 页