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2023年法语阅读,法语读物,法语小文章, L'Esprit dans la bouteille Il était une fois un pauvre bûcheron qui travaillait du matin au soir.S'étant finalement mis quelque argent de côté, il dit à son fils : - Tu es mon unique enfant.Je veux consacrer à ton instruction ce que j'ai durement gagné à la sueur de mon front.Apprends un métier honnête et tu pourras subvenir à mes besoins quand je serai vieux, que mes membres seront devenus raides et qu'il me faudra rester à la maison. Le jeune homme fréquenta une haute école et apprit avec zèle.Ses maîtres le louaient fort et il y resta tout un temps.Après qu'il fut paé par plusieurs claesle peu d'argent que son père avait économisé avait fondu et il lui fallut retourner chez lui.Cher père, répondit le fils, ne vous en faites pas ! Si telle est la volonté de Dieu, ce sera pour mon bien.Je m'en tirerai.Quand le père partit pour la forêt avec l'intention d'y abattre du bois, pour en tirer un peu d'argent, le jeune homme lui dit :Ce sera bien trop dur pour toi, répondit le père.Tu n'es pas habitué à ce genre de travail.Tu ne le supporterais pas.D'ailleurs, je n'ai qu'une seule hache et pas d'argent pour en acheter une seconde.Nous allons nous reposer et manger un morceau.Ça ira encore mieux après. Le fils prit son pain et répondit : - Reposez-vous, père.Moi, je ne suis pas fatigué ; je vais aller me promener dans la forêt pour y chercher des nids.Sais-tu quel sera ton salaire pour m'avoir libéré ? lui demanda-t-il d'une épouvantable voix. - Non, répondit l'écolier qui ne reentait aucune crainte.Comment le saurais-je ?Parbleu ! répondit l'écolier.Pas si vite ! Il faudrait d'abord que je sache si c'était bien toi qui étais dans la petite bouteille et si tu es le véritable esprit.Si tu peux y entrer à nouveau, je te croirai.Après, tu feras ce que tu veux. Plein de vanité, l'esprit déclara :Fais-moi sortir ! Fais-moi sortir !Si tu me rends la liberté, dit l'esprit, je te donnerai tant de richees que tu en auras aez pour toute ta vie.Je vais te donner ton salaire, dit-il.Il tendit au jeune homme un petit chiffon qui reemblait à un pansement et dit : - Si tu en frottes une bleure par un bout, elle guérira.Si, par l'autre bout, tu en frottes de l'acier ou du fer, ils se transformeront en argent.C'était donc bien vrai, dit-il à l'esprit.Nous pouvons nous séparer. L'esprit le remercia de l'avoir libéré ; l'écolier le remercia pour son cadeau et partit rejoindre son père. - Où étais-tu donc ? lui demanda celui-ci.Pourquoi as-tu oublié ton travail ? Je te l'avais bien dit que tu ne t' y ferais pas !Regardez, père, je vais frapper cet arbre si fort qu'il en tombera.Il prit son chiffon, en frotta sa hache et aena un coup formidable.Mais, comme le fer était devenu de l'argent, le fil de la hache s'écrasa. - Eh ! père, regardez la mauvaise hache que vous m'avez donnée ! La voilà toute tordue.Le père en fut bouleversé et dit : - Qu'as-tu fait ! Il va me falloir payer cette hache.Et avec quoi ? Voilà ce que me rapporte ton travail !Quoi ! dit le vieux.T'imagines-tu que je vais me croiser les bras comme toi ? Il faut que je travaille.Toi, tu peux rentrer.Va et vends la hache endommagée.On verra bien ce que tu en tireras.Il faudra que je gagne la différence pour payer le voisin. Le fils prit la hache et la porta à un bijoutier de la ville.Celui-ci la mit sur la balance et dit .Donnez- moi ce que vous avez ; vous me devrez le reste, répondit le garçon. Le bijoutier lui donna trois cents deniers et reconnut lui en devoir encore cent autres.L'écolier rentra à la maison et dit : - Père, j'ai l'argent.Allez demander au voisin ce qu'il veut pour sa hache. - Je le sais déjà, répondit le vieux : un denier et six sols. - Eh bien ! donnez lui deux deniers et douze sols.Ça fait le double et c'est bien suffisant.Regardez, j'ai de l'argent de reste.Il donna cent deniers à son père et reprit : - Il ne vous en manquera jamais.Vivez à votre guise. - Seigneur Dieu ! s'écria le vieux , comment as-tu acquis une telle richee ? L'écolier lui raconta ce qui s'était paé et comment, en comptant sur sa chance, il avait fait si bonne fortune.Avec l'argent qu'il avait en surplus, il repartit vers les hautes écoles et reprit ses études.Et comme, avec son chiffon, il pouvait guérir toutes les bleures, il devint le médecin le plus célèbre du monde entier. 法语阅读,法语读物,法语小文章, 法语小作文 法语小情话 成都法语培训法语童谣: 法语小作文1 法语谚语 法语日记 法语翻译 法语学习 启明法语